Le Rosaire est une forme de prière répétitive qui existe depuis le 12e siècle. C’est à un chartreux, Dominique de Prusse (dès 1409 à Trèves) qu’il faut en attribuer l’institution tel qu’on le connaît avec ses quinze mystères et ses cent cinquante « Je vous salue Marie ». St Jean-Paul II a rajouté en 2002 cinq nouveaux mystères : les mystères lumineux et donc cinquante « Je vous salue » de plus. Chaque mystère annoncé ou médité est suivi d’une dizaine de chapelet.
Les vingt mystères sont regroupés en quatre catégories :
- I. Les mystères joyeux (lundi et samedi) :
L’annonciation : Luc 1, 26-38
La visitation : Luc 1, 39-56
La naissance de Jésus à Bethléem: Luc 2, 1-20
La présentation de jésus au Temple: Luc 2, 22-35
Les retrouvailles au Temple : Luc 2, 41-52 - II. Les mystères lumineux (jeudi) :
Le baptême du Christ : 2 Corinthiens 2 Co 5, 21, Matthieu 3, 17
Les noces de Cana : Jean 2, 1-12
L’annonce du Royaume de Dieu : Marc 1,15 ; Marc 2, 3-13 ; Luc 7, 47-48 ; Jean 20, 22-23
La Transfiguration du Christ : Luc 9,3
L’institution de l’Eucharistie : Jean 13,1
- III. Les mystères douloureux (mardi et vendredi) :
Prière de Jésus à Gethsémani: Mt 26, 36-46 ; Marc 14,32-42 ; Luc 22,40-46
La flagellation : Matthieu 26,67-68 ; Marc 14, 65 ; Luc 22, 63-66
Le couronnement d’épines : Matthieu 27, 27-31 ; Marc 15, 16-20 ; Jean 19, 2-3
Le portement de la Croix : Mt27,32-33, Mc, 15, 16-20 ; Lc 23,26 ; Jean 19,17
La crucifixion : M( 27, 32-43 ; Marc 15, 21-27 ; Luc 23, 33-34 ; Jean 19, 17-24
- IV. Les mystères glorieux (mercredi et dimanche) :
La Résurrection : Matthieu 28, 1-8, Marc 16,1-8 ; Luc 24, 1-10 ; Jean 20,11-18
L’Ascension : Marc 16, 19 ; Luc 24, 50-52 ; Actes 1,3-14
La Pentecôte : Actes 2, 1-13
L’Assomption de la Vierge Marie : Apocalypse 12, 1
Le couronnement de Marie au ciel : Apocalypse 12, 1
Au 19e siècle, Pauline Jaricot eut l’idée d’évangéliser les jeunes ouvriers de Lyon par l’institution du Rosaire Vivant. En s’engageant à la récitation d’une dizaine chaque jour, chacun des membres de ces équipes pouvait contribuer à la récitation d’un rosaire en entier. Par la modestie de l’exigence et par l’aspect communautaire de son organisation, il permettait un apostolat auprès des plus éloignés de l’Église.
Fip du 12.10.2014