La prière universelle vient conclure la liturgie de la Parole. Elle est issue d’une demande de la constitution sur la liturgie du concile Vatican II : « on rétablira, selon l’ancienne norme des saints Pères, certaines choses qui ont disparu sous les atteintes du temps, dans la mesure où cela apparaîtra opportun ou nécessaire. » (SC n° 50). De fait, la première instruction pour la mise en application des recommandations concernant la liturgie (1964) concerne l’adoption de la prière universelle qui avait été abandonnée (à l’exception notable du Vendredi Saint) durant quatorze siècles !
À travers ses intercessions elle élargit l’horizon des fidèles et elle permet au peuple de Dieu rassemblé d’exercer sa fonction ‘sacerdotale’ en priant pour l’humanité entière, (PGMR n° 69) : « J’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité. Cette prière est bonne et agréable à Dieu notre Sauveur, car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. » (1Tm 2, 1-4)
Généralement les intentions sont :
- pour les besoins de l’Église ;
- pour les gouvernants et le monde ;
- pour ceux qui sont accablés par des détresses ;
- pour la communauté locale.
Ces intercessions, librement exprimées, permettent de faire le lien entre la célébration de la messe et l’actualité.
Le prêtre introduit et conclut la prière universelle. L’assemblée s’associe aux intentions lues par un refrain ou par un temps de silence.
Mgr Yvon Aybram – fip 09.03.2014