L’Église reconnaît au chantre une réelle fonction dans la liturgie.
Le Service National de Pastorale Liturgique et Sacramentelle (SNPLS) a édité en avril 2012 un document intitulé « De l’animateur au chantre, points de repère pour conduire le chant de l’assemblée » :
« Guider et soutenir le chant du peuple » constitue la fonction première de la personne chargée du chant en célébration liturgique. (…) Son rôle est tourné vers le peuple, et dépasse le simple fait de chanter soi-même.
Ainsi, le chantre ne « fait » pas chanter ; il rend possible le chant, il le suscite. La voix qui prie et chante fait plus qu’énoncer des syllabes et aligner des notes. Quand le chantre entonne un chant, il l’installe sur « la musique mère » qu’est le rite. Son engagement dans le chant fait entendre qu’on ne chante pas pour combler un vide, mais pour accomplir une action rituelle. Et cet engagement entraîne l’assemblée dans le même mouvement musical et rituel. (n° 3.11).
La Présentation Générale du Missel Romain (2002, PGMR) souligne également l’importance pour chaque fidèle d’exercer une fonction dans la célébration « Les fidèles ne refuseront pas de se mettre avec joie au service du peuple de Dieu, chaque fois qu’on leur demande d’exercer un ministère ou une fonction particulière dans la célébration. » (n° 97).
Les qualités minimum demandées à un chantre sont bien sûr de chanter juste et en rythme. Il n’est pas nécessaire de savoir diriger un chant, il suffit de pouvoir le lancer après introduction simple par l’orgue. Nous assurons un parrainage et une formation légère si nécessaire.
Toute personne se sentant appelée à ce service d’Église pourra se signaler à l’accueil de la Paroisse ou renseignant le formulaire Contactez-nous.
François Guise
Responsable des chantres à Saint-Jean-Baptiste
Pour un « art de célébrer » correct, il est tout aussi important d’être attentif à toutes les formes de langage prévues par la liturgie : parole et chant, gestes et silences, mouvements du corps, couleurs liturgiques des vêtements. (Benoît XVI Sacrosanctum caritatis, 2007, n° 40).