Onction des malades

Si vous, ou un de vos proches, vous sentez concernés parce que vous êtes malades, que vous souffrez dans votre corps, dans votre psychisme ou que les années deviennent pesantes, et si vous attendez du Seigneur force et consolation, alors vous êtes invités à contacter votre Paroisse pour envisager ensemble la préparation et la célébration de ce beau sacrement. (Lire plus ici)

Consulter (ici) la page de la Pastorale de la Santé à Neuilly

(fresque de la cathédrale St-DSC01433Maurice/Ste-Geneviève de Nanterre)

Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie.

« Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui exercent dans l’Église la fonction d’Anciens (les prêtres] ; ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon » (Lettre de Saint-Jacques 5, 14-15).

« L’onction des malades n’est pas seulement le sacrement de ceux qui se trouvent à toute extrémité (…). Si un malade qui a reçu l’onction recouvre la santé, il peut, en cas de nouvelle maladie grave, recevoir à nouveau ce sacrement (…). Il est approprié de recevoir l’onction des malades au seuil d’une opération importante. Il en va de même pour les personnes âgées dont la fragilité s’accentue » (Catéchisme de l’Église catholique, § 1514 – 1515).

Il ne faut pas confondre ce sacrement avec le Viatique ; celui-ci est l’eucharistie donnée à ceux qui vont quitter cette vie ; la communion est, en ce cas, le sacrement du passage de la mort à la vie, de ce monde vers le Père.

Qu’en dit l’Église catholique de France ? Consultez ici le site de la Conférence des évêques de France

Il ne faut pas hésiter à demander le sacrement des malades pour soi ou à aider les malades de notre entourage à le réclamer ; il en est de même du Sacrement de pénitence.

Il suffit de s’adresser à un prêtre de la Paroisse par l’intermédiaire du Secrétariat (01 46 24 91 60) ou, pour les personnes qui se trouvent dans une maison de retraite, une clinique ou un hôpital par l’intermédiaire de l’Aumônerie de la Santé.
Si les circonstances y conduisent, il est possible de recevoir l’Onction des malades plusieurs fois au cours de son existence.

 

PRIER POUR LES MALADES

Soyez au chevet
de tous les malades du monde :
– de ceux qui, à cette heure, ont perdu connaissance et vont mourir,
– de ceux qui viennent de commencer leur agonie,
– de ceux qui ont abandonné tout espoir de guérison,
– de ceux qui crient et pleurent de douleur,
– de ceux qui ne parviennent pas à se soigner faute d’argent,
– de ceux qui voudraient tant marcher et demeurent immobiles,
– de ceux qui voudraient se coucher et que la misère force à travailler,
– de ceux qui cherchent en vain dans leur lit une position moins douloureuse,
– de ceux que torturent les soucis d’une famille en détresse,
– de ceux qui doivent renoncer à leur plus cher projet d’avenir,
– de ceux, surtout, qui ne croient pas à une vie meilleure,
– de ceux qui se révoltent et maudissent Dieu,
– de ceux qui ne savent pas que le Christ, douloureusement délaissé sur la Croix,
a souffert comme eux et pour eux.

source : Conférence des Évêques de France

Seigneur Jésus, durant ta vie sur la terre
tu nous as manifesté ton amour,
et tu as été ému devant les souffrances
et tant de fois tu as redonné la santé aux malades
faisant ainsi la joie de leur famille.

Notre cher N. est malade et nous faisons pour lui
tout ce qui est humainement possible.

Cependant, nous nous sentons impuissants :
notre vie n’est pas entre nos mains.
Nous t’offrons ses souffrances et les nôtres.
Et nous les unissons à ta passion.

Fais que cette maladie nous aide à comprendre plus le sens de la vie,
et accorde à notre cher N. le don de la santé
pour que nous puissions ensemble
te rendre grâce et te louer sans fin. Amen.

source : Famille Chrétienne, janvier 2012