Il est très recommandable que les fidèles qui participent à la messe y reçoivent la communion eucharistique. Pour le faire, il est nécessaire d’être baptisé dans l’Église catholique et ne pas avoir conscience de se trouver en état de péché mortel. Le jeûne prescrit est d’une heure.
La procession de communion fait partie du rite : elle en souligne le caractère communautaire. Avant de recevoir le sacrement il convient de poser un geste de respect envers les Saintes Espèces, par exemple en s’inclinant devant elles.
Depuis le 19 juin 1969 il existe en France deux manières de recevoir (on ne « prend » pas …) l’Eucharistie et le choix en est laissé à chacun : dans la bouche ou dans la main. Les deux sont également dignes, et il faut préciser que si la pratique de la communion dans la main est la plus ancienne, celle de la communion dans la bouche se répand tout de même dès le 6e siècle, contrairement à ce qu’imaginent certains…
En ce qui concerne la réception dans la main, saint Cyrille de Jérusalem (315-387) explique la manière de faire :
Quand tu t’approches, ne t’avance pas les paumes de la main étendues, ni les doigts disjoints, mais fais de ta main gauche un trône pour ta main droite, puisque celle-ci doit recevoir le Roi, et, dans le creux de ta main reçois le corps du Christ, disant “Amen !”. Avec soin alors, sanctifie tes yeux par ce saint Corps, puis prends-le, et veille à n’en rien perdre. »
Lorsque le ministre dit : “ Le Corps du Christ ” la réponse est “Amen” (pas “oui” ou “merci”, encore moins le silence …).
Saint Augustin (354-430) écrit :
« Si vous êtes le corps du Christ et ses membres, c’est votre sacrement qui est placé sur la table du Seigneur, vous recevez votre sacrement. Vous répondez “Amen” (“oui, c’est vrai !”) à ce que vous recevez, et vous y souscrivez en répondant. Tu entends ce mot : “ Le Corps du Christ ” et tu réponds : “Amen”. Sois donc un membre du Christ pour que soit vrai ton Amen. »
L’hostie doit être consommée immédiatement devant le ministre et nul ne peut emporter cette hostie, ni la partager avec d’autres…
Après avoir communié, il est opportun que chacun prie en silence à sa place.
Mgr Yvon Aybram – fip 23.02.2014